mercredi 15 novembre 2023

La différence entre les "teasers" du maroc et de l'occident de #Abdelinho + une revue de "presse"... :p

 La différence entre les "teasers" du maroc et de l'occident de #Abdelinho + une revue de "presse"... :p  



 voila la bande-annonce marocaine : 

https://www.facebook.com/100007300684120/videos/1219983612226680/ 

 et voila la bande annonce de l'occident : 

 https://web.facebook.com/100007300684120/videos/272193002242659/

 on remarque bien la différence dans les scénes ayant relation avec la religion, et les scénes d'enlacement, ainsi que d'autres scénes "osées"... :)  

pour la revue de "presse" : 

  

https://www.lepoint.fr/afrique/hicham-ayouch-abdelinho-est-un-candide-des-temps-modernes-15-08-2023-2531671_3826.php 

https://www.lorientlejour.com/article/1346354/cinema-abdelinho-lhistoire-surrealiste-dun-marocain-qui-reve-du-bresil-presentation.html 

maintenant on va passer aux avis et critiques : 

 https://www.critikat.com/actualite-cine/critique/abdelinho/

avis défavorable sur imdb : 

https://www.imdb.com/review/rw9419161/?ref_=ext_shr_lnk

il parait que selon un utilisateur de imdb qui s'appelle "Wheibi-ae" qui a vu le film 6 nov. 2023, c'est le "Worst movie ever"... :p,

"Abdelinho" is undeniably one of the worst Moroccan movies I have ever come across. With a running time that feels like an eternity, this film is a prime example of a cinematic disaster. From the convoluted plot to the lackluster performances, it fails to deliver on multiple fronts.

The storyline is an incoherent mess, filled with clichés and predictable twists that do nothing to engage or captivate the audience. The narrative lacks depth and originality, relying heavily on tired tropes and worn-out stereotypes. It feels like a patchwork of poorly executed ideas, leaving viewers confused and uninvested.

The performances in "Abdelinho" are equally disappointing. The cast members deliver wooden and unconvincing portrayals, lacking the necessary charisma and talent to bring their characters to life. It's evident that the actors are struggling with poorly written dialogue, which further exacerbates the film's already glaring issues.

Furthermore, the technical aspects of the movie are subpar. The cinematography is lackluster, with uninspired camera work and unimpressive visual aesthetics. The editing is choppy and inconsistent, failing to create a cohesive flow. Even the soundtrack falls flat, failing to enhance the viewing experience or evoke any emotional response.

In summary, "Abdelinho" is a regrettable cinematic endeavor. It suffers from a weak and confusing plot, unconvincing performances, and overall poor execution. Save yourself the disappointment and avoid this film at all costs. There are far better Moroccan movies out there that deserve your time and attention. 

avis sur "allociné" : 

Guiz Mo

 Publiée le 26 octobre 2023
C'est globalement une comédie de mœurs sur la société marocaine tiraillée entre conservatisme et modernité, entre naïveté et archaïsme..bureaucratie et chômage..et sur fond de télévision brésilienne.. Beaucoup d'autodérision...mais l'intrigue nous perd un peu de par sa propre bizarrerie..
En gros, on assiste à l'affrontement de deux camps, deux univers. D'un côté Abdellah, pauvre, fan de télénovelas brésiliennes, avec ses danse et ses couleurs. De l'autre la fascination pour le leader religieux Amr Taleb (riche et profondément névrosé) soutenue par un magnétisme construit sur l'emprise de discours relayés par la télévision, les beaux costumes et l'instrumentalisation de la religion à des fins d'argent, de pouvoir et d'égo..
Le film semble nous dire : il faut préférer le rêve et la liberté à l’oppression et l'obscurantisme des extrémismes religieux. Mais la trop grande évidence et solennité du messages lui donnent un caractère binaire qui tend au ridicule.
Je ressors passablement frustré de ce films dont l'humour trop omniprésent me semble manquer de substance..

traversay

 Publiée le 25 octobre 2022
Dans un premier temps, Abdelinho, le quatrième long-métrage de Hicham Ayouch, a tout d'une comédie colorée et gentiment absurde, consacrée au quotidien d'Abdallah, jeune homme d'une petite ville marocaine, qui s'habille aux couleurs du Brésil, son unique passion, donne des cours de samba et fantasme sur une héroïne de télénovela. La candeur d'Abdelinho, puisque tout le monde l'appelle ainsi, fait plaisir à voir et offre des moments de détente sans l'ombre d'une prétention. Tout se gâte avec l'apparition d'un télévangéliste (incarné par l'excellent Ali Suliman) dont la rigueur religieuse et les interdits qui s'ensuivent bouleversent notre "Brésilien" et tout son environnement. Ce que veut dire alors le film est transparent, dénonçant pêle-mêle intolérance, corruption et lavage de cerveau de la population. Que l'esprit de sérieux s'invite dans Abdelinho n'est pas en soi une mauvaise chose mais la transition est brutale, la manière de faire maladroite et tout ce qui apparaissait auparavant comme d'une délicieuse fantaisie naïve plonge largement dans le caricatural. D'autant, qu'en parallèle, l'aspect comédie romantique s'accentue, créant un effet de distorsion guère subtil (le Brésil de Bolsonaro est aussi une cible). Et c'est ainsi que la légèreté et l'originalité d'une jolie fable s'est transformée en un exercice pesant et démonstratif, loin de la savoureuse alliance de la samba et du tajine de ses débuts. 

 PS : il est interdit au moins de 16 ans... ;) 

https://web.facebook.com/photo/?fbid=3518075028445819&set=a.1486520314934644