lundi 19 mars 2012

Film "Z" (1969) - by Costas Gavras

 Film "Z" (1969)  -  by Costas Gavras

      

Synopsis

Dans les années 1960, dans un pays du bassin méditerranéen, un député progressiste (Yves Montand) est assassiné. Le juge d'instruction chargé de l'enquête (Jean-Louis Trintignant) met en évidence le rôle du gouvernement, notamment de l'armée et de la police dans cet assassinat.

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Durée : 127 Min... 

la suite des 12 autres parties:  http://www.youtube.com/playlist?list=PLC42DD1FD2A37D022 

Allez, à +

 Z (1969) - Film by Costas Gavras
Music by Mikis Theodorakis
http://en.mikis-theodorakis.net/index.php/article/articleview/366/1/50/
http://en.wikipedia.org/wiki/Z_(film)
http://www.filmforum.org/films/z.html

Costas Gavra
http://en.wikipedia.org/wiki/Costa_Gavras

Jorge Semprún:
http://en.wikipedia.org/wiki/Jorge_Semprún

Costas Gavras Talks About Z, 40 Years Later
http://www.zmag.org/zmag/viewArticle/21610

World Class
http://www.dgaquarterly.org/BACKISSUES/Fall2009/CostaGavras/tabid/775/Default...

Mikis Theodorakis
http://en.wikipedia.org/wiki/Mikis_Theodorakis

01 - Main Title (O Andonis)
02 - To Yelasto Pedi (Orchestra Version)
03 - La Course de Manuel (Chase) (To Yelasto Pedi)
04 - To Palikari Echi Kaimo (Farantouri)
05 - Cafe Rock
06 - Arrival of Helen (To Yelasto Pedi)
07 - Batucada
08 - To Yelasto Pedi (Bouzouki Version)
09 - Idep Otsaley Ot
10 - Pios Den Mila Yia Ti Lambri
11 - Finale (To Yelasto Pedi)
12 - To Palikari Echi Kamimo (Theodorakis)
13 - Safi Gitonia (Theodorakis)

The life and death of Gregoris Lambrakis inspired the author Vassilis Vassilikos to write the political novel "Z".

The title stands for the first letter of the Greek word "Zei" ("[He] Lives!"),
a popular graffito which began to appear on the walls of the buildings of the Greek cities in the 1960s,
illustrating the growing protest against the conditions that led to the assassination of Lambrakis.
In 1969, the Greek-French film director Costa-Gavras (??sta? Gaß???) made the film Z, which was a great success.
Yves Montand starred as Lambrakis, Jean-Louis Trintignant as investigator Sartzetakis and Irene Papas as Lambrakis's widow.

Vassilis Vassilikos:
http://en.wikipedia.org/wiki/Vassilis_Vassilikos

Gregoris Lambrakis:
http://en.wikipedia.org/wiki/Gregoris_Lambrakis

Also banned is the letter Z, which was used as a symbolic reminder that Lambrakis and by extension the spirit of resistance lives (zi = "he (Lambrakis) lives").

Z - Name and pronunciation:
http://en.wikipedia.org/wiki/Z

YouTube Play-list:
http://www.youtube.com/view_play_list?p=C42DD1FD2A37D022

 

Z (film, 1969)

Réalisation Costa-Gavras
Scénario Histoire :
Vassilis Vassilikos
adaptation :
Jorge Semprún
Costa Gavras
Acteurs principaux Jean-Louis Trintignant
Yves Montand
Irène Papas
Jacques Perrin
Pays d’origine Drapeau d'Algérie Algérie
Drapeau de France France
Genre drame politique
Sortie 1969
Durée 127 minutes


Z est un film franco-algérien, réalisé par Costa-Gavras, sorti en 1969, adapté du roman de Vassilis Vassilikos écrit à partir de l'affaire Lambrakis.
Z a reçu en 1970 l'Oscar du meilleur film en langue étrangère pour le compte de l'Algérie et le Golden Globe du meilleur film étranger.

Synopsis

Dans les années 1960, dans un pays du bassin méditerranéen, un député progressiste (Yves Montand) est assassiné. Le juge d'instruction chargé de l'enquête (Jean-Louis Trintignant) met en évidence le rôle du gouvernement, notamment de l'armée et de la police dans cet assassinat.

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Following the murder of a prominent leftist, an investigator tries to uncover the truth while government officials attempt to cover up their roles.

Storyline

In a mid-sized metropolis (population 500,000) in a right-wing military led country, a pacifist organization, which supports the opposition party in the government, is planning on holding an anti-military, nuclear disarmament rally. The organization's charismatic leader - the deputy - is scheduled to arrive in the town from the capital the day of the rally. Beyond the problems arranging the rally due to the probable incitement of violence at such a rally, the organization learns of an unconfirmed report that there will be an attempt on the deputy's life. The rally does happen, after which a three-wheeled kamikaze runs over the deputy, who eventually passes away from his injuries. The official report is that the incident was a drunken accident. In reality, the deputy's death was murder orchestrated by the secret police, the general for who likens the pacifist organization to mildew killing off agricultural crops...

Analyse

Problématique du film

Au tout début du film on peut lire : « Toute ressemblance avec des événements réels, des personnes mortes ou vivantes n'est pas le fait du hasard. Elle est VOLONTAIRE ».
Z est en effet un réquisitoire contre la dictature des colonels instaurée le 21 avril 1967 en Grèce, adapté d'un roman de Vassilis Vassilikos fondé sur un fait réel : l'assassinat du député grec Grigoris Lambrakis en 1963 à Thessalonique, assassinat organisé par des éléments de la police et de la gendarmerie et camouflé au départ en accident. Même si le nom du pays n'est pas expressément mentionné, des références évidentes à la Grèce apparaissent dans le film, par exemple les panneaux publicitaires pour la compagnie aérienne Olympic.
La problématique du film est le passage de la démocratie au fascisme, au travers notamment des rapports entre le pouvoir judiciaire et le pouvoir exécutif.

Thèmes et contexte

Nous sommes à la fin des années 1960, grande époque des films politiques où l’on dénonce le totalitarisme sous toutes ses formes. On considère alors que tous les rouages de l’appareil d'Etat sont corrompus de haut en bas.
Ce député opposant au régime en place (Yves Montand) est gênant : il dénonce les impostures du régime. Il faut donc l’éliminer. Des opposants déterminés perturbent sa réunion politique, puis il est frappé sauvagement à la fin de celle-ci, dans l’indifférence des responsables de la police. Le coup porté est fatal : il subit un choc jugé comme un cataclysme cérébral, qui entraîne sa mort.
Un simple juge d'instruction intègre et motivé (Jean-Louis Trintignant) conduit une enquête minutieuse qui établit un vaste réseau de complicités ; il le démantèle en inculpant pour assassinat des cadres imortants du régime. L’espace d’un moment plane un semblant de justice.
Malgré la normalisation finale du récit, Z reste le symbole de la déstabilisation que l’on peut faire subir à un ordre établi mais contesté.

Autour du film

Z dans l'oeuvre de Costa-Gavras

C'est le premier volet de la trilogie politique de Costa-Gavras, avant L'Aveu (1970) et État de siège (1973).
Costa-Gavras découvre le livre de Vassilis Vassilikos lors d'un séjour en Grèce. Dès son retour, il en tire un scénario, en collaboration avec Jorge Semprún. Pour le financement, il s'adresse à Eric Schlumberger et à Jacques Perrin, qu'il connaît depuis le film Compartiment tueurs (1965). Ils assurent une partie du financement et utilisent leurs contacts, en particulier en Algérie, où il est décidé que le film sera tourné, ce qui pose d'ailleurs problème puisque, dans ce pays, la séparation du pouvoir judiciaire et du pouvoir exécutif est loin d'être établie et les libertés publiques sont limitées.
Par amitié et solidarité, Jean-Louis Trintignant accepte un cachet faible ; Yves Montand accepte de jouer en participation.
La musique est du compositeur grec Mikis Theodorakis, alors emprisonné par le régime des colonels grecs. En réponse à Costa-Gavras, qui lui demande d'écrire la musique du film, il lui fait passer ce mot : « Prends ce que tu veux dans mon œuvre. »

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